Le repaire des R.A.T.S. Rebels Assassins Tueurs en Série
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 Keats-School

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Keats
"R.A.T.S. né sous deux bonnes étoiles"
Keats


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MessageSujet: Keats-School   Keats-School Icon_minitimeMar 19 Aoû - 11:43

C'est pas du tout ici que j'voulais aller...

C'est la première chose qui me vient à la bouche quand je vois ce bâtiment immense, bordé de pins tous plus hauts les uns que les autres. Un endroit qui n'inspire pas confiance, voilà à quoi les lieux me font penser aux premiers abords. J'aperçois tout d'abord un homme grand, sec, l'air sévère et habillé tout de gris, qui s'approche de nous, n'ayant pour seule politesse à nous offrir, qu'un visage dur et fermé. Il n'a pas l'air heureux, et c'est rien de le dire, il semblerait qu'on vienne d'inhumer sa mère et que son père se venge de cette mort injuste sur son pauvre fils d'une trentaine d'année pour calmer sa peine. En fait, j'apprendrai bien plus tard qu'il est simplement antipathique et qu'il ne voit aucun intérêt à sourire. D'un côté je le comprends, vu l'endroit où il crèche depuis sa tendre enfance... Mais son visage n'a rien d'autoritaire comparé à sa voix rauque et précise.

Bonjour.

Voilà la seule chose qu'il trouve à dire pour nous accueillir, après s'être tout juste incliné.

Yo !

Voilà la seule chose que je trouve à dire pour le saluer, après ne m'être même pas incliné.

C'est trop moche comme endroit ici, j'vais pas rester hein ?

J'ai beau tirer la manche de mon accompagnateur, rien n'y fait, je suis apparemment obligé, non seulement de rester, mais en plus, de suivre l'homme précédemment décrit. Inutile de préciser que ce n'est pas l'envie qui me manque de partir en courant le plus loin possible. Mais je suis bien élevé, alors je suis, sans un mot, tout comme lui, l'homme à la veste grise.
Il me fait traverser tout un tas de couloirs, où d'innombrables colonnes supportent des plafonds ornés de peintures représentant hommes et animaux. C'est un peu comme un musée, où de multiples portes closes font offices d'œuvres d'art.

Je me demande bien où il me conduit, et surtout, si on y arrive bientôt. Non pas que la marche soit épuisante, mais les décors sont lassants, et le guide pas si sympathique que ça.

Il marche, et voilà.
Je le suis, et voilà.

Il s'arrête un instant, je fais de même. Un livre sorti de son genre de soutane plus tard, il reprend sa route tout en parcourant les pages une à une. Je n'entends que des bribes de paroles, quasi inaudibles si l'acoustique ne permettait pas l'écho. Je n'y comprends rien, et de toute manière, cela ne m'intéresse pas, tout ce que je veux à ce moment, c'est arriver. Je ne sais même pas où, mais y arriver serait une grande satisfaction.


Hey ! On va où là hein ? On arrive quand ? Et qu'est-ce tu lis ?

Je vois à sa démarche comme une hésitation d'arrêt, mais rien ne le fait plus réagir, il continue sans répondre à mes questions, après quelques grosses minutes de marche déjà. Enfin, il stoppe. Devant un escalier gigantesque, qu'il faut bien sûr gravir... Pour me le faire comprendre, il quitte son chapitre, et tend son maigre index vers la dernière marche. La plus haute, cela va de soit. Puis sans attendre plus longtemps, il replonge dans son bouquin sans faire attention à moi, puis fait demi tour.

Je lève la tête, fais tourner mes chevilles comme pour m'échauffer, puis commence à monter. Heureusement que ce ne sont pas des escaliers comme dans les histoires, où on ne voit jamais le bout. Contrairement à ce que je croyais, j'arrive rapidement à destination, où là encore, une porte close me fait face. Mais comme il n'y a qu'elle, je me rends vite compte qu'il n'y a qu'une chose à faire, l'ouvrir. Je m'y emploie, puis rentre.


Waaaaa ! Comment ça pue le vieux. Ça sent la mort p'tain, j'fous quoi ici bordel ??

Je me pince le nez pour protéger mon odorat sensible, puis visite simplement la pièce, qui sera très certainement "ma" pièce pour quelques temps. Je vois deux chaises ainsi qu'une petite table de bois dans un coin. Je détourne le regard, puis aperçois un lit. Enfin, quelque chose qui y ressemble, avec un semblant de matelas et un oreiller quand même bien disposé. Mais le plus important, la fenêtre ! Je m'empresse de l'ouvrir, et de respirer profondément pour me remettre de l'odeur insupportable de l'endroit. Quelque chose d'autre me vient à l'esprit. Quelque chose qu'on pourrait intituler "HAHA J'vais me barrer par la fenêtre !!". Mais en fait, les escaliers mènent bien plus haut qu'ils n'en ont l'air, du coup, aucune fuite possible. Du moins, par là.

Je ne sais toujours pas où je suis, mais ce dont j'ai envie, c'est de ne plus y être, et le plus vite possible.

La porte que j'ai franchie et que j'ai refermée pour inspecter la pièce vient de grincer, je me retourne donc pour savoir ce qui vient de provoquer ce bruit, mais personne. Plus personne surtout, car un sac de toile vient d'être déposé sur le pas de cette même porte maintenant entre-ouverte. Curieux, comme à mon habitude, je m'empresse d'aller prendre ce dit sac et de l'ouvrir. Je défais donc les liens de cordes qui ferment le sac, puis penche ma tête pour regarder ce qui m'attend.

Et là l'horreur...


HAAAAAAAA ! HAAAAAAAA NAAAAAAAAN ! L'HORREUR !!

Et oui, l'horreur. Des cahiers vierges, des livres poussièreux, des plumes et un pot d'encre. Il ne me faut pas des années pour comprendre où je suis tombé.

Putain de traîtres ! On m'a pas prévenu ! NAN ! J'suis pas d'accord ! NAAAAAAAAAAAN !!

Désespéré, je me mets à genoux et commence à insulter tout ce qui me passe par la tête. Celui qui m'a amené ici m'a parlé de "surprise". Il ne se doute même pas de celle que je lui réserve quand je me casserai de ce lieu maudit. Bien énervé, j'attrape les cahiers et en déchire les pages une par une, avant de faire de même avec les livres. Je me poste en haut des escaliers, armé du pot d'encre, puis attends.

Le premier qui passe, j'lui défonce la gueule.

J'attends toujours, de toute façon je ne suis pas pressé, vu que je suis bien certain qu'on m'a mis ici pour un bout de temps. Et comme je suis trop nerveux pour m'assoupir, je peux attendre encore longtemps. Heureusement, la victime ne se fait pas prier plus longtemps. J'entends des voix. J'entends deux voix. Celle là même qui m'avait dit "bonjour", ainsi qu'une plus aiguë, mais toute aussi franche. Les voix s'amplifient, je peux écouter les pas se rapprocher. J'esquisse un sourire malicieux, arme mon bras, et quand les individus passent en bas des escaliers, lance de toutes mes forces le récipient de verre plein d'encre. Qui vient s'éclater sur le crâne du mal accueillant. Lui qui tenait le bras d'une gamine excitée, a maintenant ses deux mains sur la tête, gisant au sol, à moitié assommé.

HAHAHA ! PAN ! V'là pour toi sale enfoiré !! Ça t'apprendra !

Je rigole aussi fort que possible, pour que malgré la douleur, il comprenne bien ma satisfaction. Les mains sur les hanches, riant aux éclats, je vois du coin de l'œil la fille monter les marches deux par deux avant de me bousculer et de s'enfermer dans ce qui est désormais ma chambre. Forcément, j'arrête de rire, et reste planté là. J'hésite entre deux raisons de gueuler à nouveau. Soit parce que l'autre gamine m'a chopé ma chambre et s'y est enfermée, soit parce que je ne peux pas m'y enfermer moi pour échapper à ma victime actuellement en colère et bien décidée à venir me chercher pour sans aucun doute, me punir. J'entreprends donc de taper comme un bourrin sur la porte pour que l'autre décide ne serait-ce que de m'ouvrir. Ça devient pressant, parce que la tête encrée a pas l'air plus joviale qu'à mon arrivée. Je donne des coups de pieds pour montrer mon insistance, quand la porte s'ouvre prestement. Je m'y engouffre le plus vite possible, refermant derrière moi, barricadant même avec les chaises et la table. Et aussi le lit. On sait jamais. D'un côté, je savais que tôt ou tard, je devr... On devrait bien sortir de là.

Pffffff... La loose. On est coincé en plus.

Je regarde la fille. Elle me regarde, puis me sort ces mots Ô combien chaleureux.

Crève ouais ! T'ES coincé ! Moi j'ai rien fait ho, tu te démerdes, j'veux sortir maintenant !

Surpris, je l'empêche bien évidemment de poursuivre son entreprise, à savoir libérer le passage devant la porte, pour sortir.

C'est ça ! T'as voulu v'nir t'enfermer ici, bah voilà, t'y es, maintenant tu fais avec et tu fais pas chier ! Puis y'a délit de fuite sur ta tronche, donc t'es recherchée pareil...

Après s'être débattue et m'avoir écouté avec une attention non dissimulée, elle se blottit dans un coin de la pièce, sachant pertinemment que j'ai raison. Comme toujours. Pendant ce temps, je tends l'oreille pour entendre l'autre s'approcher, sans doute avec quelques bouts de verre plantés dans le cuir chevelu. La vision me plait, et je ne peux m'empêcher de recommencer à rire, en revoyant la scène dans mon esprit.

Comment j'l'ai lynché n'empêche. Héhé.

Mmmmmmmmh...

Voilà ce que j'entends venant du coin où Madame la fuyarde a décidé de se poser.

Quoi ?

Je vois un rictus affirmé sur son visage.

Bah... En fait, ouais, c'était marrant, surtout quand j'ai entendu le truc que t'as jeté s'exploser sur sa tête héhéhé !

Je suis rassuré par cette attitude, j'aurais pas à supporter une chieuse convaincue en plus du stress. Puis je suis content, ça veut dire que je ne suis donc pas le seul ici à ne pas aimer ce qui se pressent être comme l'autorité.

Wé. Il l'a cherché aussi, je savais pas où j'étais avant qu'on vienne me filer ce sac pourri.

Je fais un geste de la tête pour indiquer l'objet dont je parle, puis bougonne. Parce que faut pas abuser...

Ha ? Moi je viens juste d'arriver. Je voulais pas venir, et en plus on m'a forcé... J'aime pas ça. Et du coup, avec ton truc là, j'ai pas eu le temps de savoir c'que c'est qu'ici.

Tout d'un coup, l'idée de lui annoncer est plus inquiétante que l'autre qui tente maintenant d'ouvrir la porte en poussant comme un taré. Si elle aime pas qu'on la force, et que je lui annonce où on est, elle va me péter un câble. Mais bon, on pourra pas lui cacher indéfiniment.

Ha wé ? Hé... Ben en fait, mauvaise nouvelle encore.

Elle fronce les sourcils, attentive et pas rassurée.

T'es à l'école.

Un gros silence, un gros blanc, un semblant de fin du monde, voilà ce qu'est devenue l'ambiance dans la pièce. Elle ne bouge plus, et me fixe. Alors je fais pareil, parce que j'attends quand même une réaction. Même vulgaire. Mais en fait, elle se lève, lentement, telle une morte vivante puis se dirige vers la fenêtre. Je l'observe, et me dis que c'est une bonne idée qu'elle aille prendre l'air. Pourtant, elle voulait plutôt prendre le sol, quelques dizaines de mètres plus bas. Alors je me lève aussi, mais un peu plus rapidement, en sursaut, puis saute de tout mon long pour lui attraper les pieds, alors qu'elle a déjà la moitié de son corps dans le vide.

Waaaaaa hé ! Nan arrête ho !

J'accroche aussi fermement que possible ses chevilles, en la tirant vers l'intérieur.

NAAAAAAAAAN LACHE MOI !! J'VEUX PAS !! AU SECOURS !

L'air de rien, je lui porte secours là, mais elle est encore sous le choc de la nouvelle. Tant bien que mal, j'arrive à la basculer dans la pièce avant de lui sauter dessus pour plus qu'elle bouge. Je la maintiens avec mes jambes tandis que je ferme la fenêtre avec mes mains, malgré l'agitation en dessous de moi. Elle me pousse et me claque contre le mur, puis va se mettre dans le coin opposé pour pleurnicher, déconfite.

La poignée de la porte ne bouge plus, l'autre a du aller chercher des renforts. Ça va pas tarder à chier pour nos matricules.

Je me frotte le dos, douloureux, puis m'assois également.


Tssss... T'es nase toi. Ça sert à rien d'essayer d'sauter, c'est haut, et en plus, on peut s'barrer autrement j'suis sûr.

Au milieu de ses sanglots.

Ha wé ? Et comment ? Et vite hein ? Dis ? Assure !

Bah en fait

Un gros fracas me coupe dans mon élan.

WAAAAAAAAAAAAAAH P'TAIN !

HAAAAAAAAAA NAAAAAAAAAAN !!

L'autre a ramené ses collègues, un peu plus costauds, qui n'ont eu aucun mal à détruire ma porte et la barrière qui siégeait derrière. En deux temps et un peu plus de trois mouvements, ils nous attrapent par les cheveux, les oreilles, les fringues. Enfin par là où ils peuvent et là où ça fait chier. On a beau gueuler, ils nous trainent dehors violemment et nous embarquent sans aucune autre forme de procès.

Vas-y lache moi toi !! Dégage ! J'vais l'dire à mon père et mon Chef et ils vont te casser les dents !!

J'ai beau agiter mes membres dans tous les sens, ça ne leur fait aucun effet, et cette fille qui se marre entre deux cris me met encore plus les nerfs.

Elle aussi ballottée en tous sens, ça ne la dérange apparemment plus plus que ça.


Hey toi !

Trainé, j'ai l'occasion de tourner au moins la tête ne serait-ce que pour savoir qui elle appelle comme ça.

J'm'appelle Invicta ! Ciao hein haha !

À présent je me laisse faire par mes futurs geôliers pour laisser le temps à mon visage de s'illuminer et mon cerveau de retenir ce nom.

À bientôt wé !

Et nous voilà emmenés, on ne sait où.

C'est donc ça, la rentrée.
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Invicta

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MessageSujet: Re: Keats-School   Keats-School Icon_minitimeMer 20 Aoû - 8:14

Alors c'est à l'école que mes parents m'ont amenée... Je ne comprends pas, j'ai rien fait du tout ! Je suis restée sage tout le temps que j'étais chez moi ! Ils n'ont aucune raison de m'infliger ça... Je dois subir la plus terrible des punitions, et pour rien. Peut-être aurai-je le temps de cogiter à leurs motivations dans ma chambre.

Ou alors dans la salle qui sert de prison, parce qu'à peine arrivée, vlan, enfermée !! Tout ça parce que l'autre gamin est un rebelle. Je suis même pas dans l'histoire. Rien de rien que j'ai fait. Ha. Si, on ne peut me reprocher que d'avoir monter des escaliers et de m'être cloitrée dans sa chambre, mais c'est simplement parce que j'avais peur ! Et que je voulais partir de là ! Du coup, je me retrouve punie encore une fois. Double punition. Une punition dans une punition. Le comble. Et pour RIEN ! Encore heureux que j'ai bien rigolé, sinon ça aurait été la dèch'... Et l'autre gamin, il va prendre encore plus cher que moi, vu ce qu'il a osé faire. Je me demande si je vais le revoir. En vie. Parce que l'école, c'est mortel ! Mais pas dans le sens qu'on s'amuse à fond, mais c'est mortel dans le sens qu'on meurt !! Ils vont le tuer. J'imagine déjà. Pendu par les pieds, on lui jette des seaux d'eau froide, et après des seaux d'eau chaude, et paf le choc thermique ! Et ensuite on lui jette des cailloux, puis comme il est toujours mouillé on joue à lui mettre des anguilles électriques dans le froc !!

HAAAAAAAA !!

C'est ce que je dis le plus souvent à mon geôlier ça. Je lui offre mon plus gros cri pour lui faire comprendre que je ne suis pas trop dans mon élément dans cette pièce sans rien. Enfin, une chaise au milieu d'un carré, pour moi, c'est rien. Et l'autre qui me zieute devant la porte. On dirait que ça le fait marrer. Il me prend pour un animal en cage, comme un singe !! Bientôt j'suis sûre qu'il va me lancer des cacahuètes ce con. Enfin si le gamin crève pas après sa détention, j'espère qu'il m'expliquera son moyen de se sortir d'ici. Parce que je compte pas m'éterniser dans ce bled pourri où on a même pas le droit de parler trop fort. C'est marqué sur des panneaux. Alors là, en ce moment, j'attends de savoir quand est-ce que je vais être libérée, parce qu'ils ont pas l'air pressé de me mettre au courant. Et pas l'air pressé non plus de vouloir délibérer sur mon sort. Malgré quelques tentatives comme

Hey ! Le gros devant ma porte là !! Tu vas m'ouvrir quand ??

je n'ai pas encore eu de réponse. Seulement des grognements indistincts. Mais des fois c'est moi qui vais voir par le petit trou grillagé de la porte, pour mater le couloir. Je vois quasi tout le temps le dos de l'autre tâche de garde, et quand il est un peu décalé, je peux observer des allers retours de ce qui s'apparentent fortement à des élèves. Ils sont pas tellement motivés quand on voit la vitesse à laquelle ils marchent. Ils sont pas pressés non plus d'aller en classe. Personne n'est pressé ici, c'est dingue. Sauf moi peut-être, de fuguer. Et de l'autre gamin, qu'a apparemment pas tellement une envie folle d'élire domicile dans les parages non plus.

Ainsi, pendant que je réfléchis à tout ça, on m'amène mon repas, parce que j'ai même pas le droit de sortir pour aller bouffer à la cantine. C'est souvent d'la purée avec du poulet et de l'eau, ou alors des épinards avec une saucisse. C'est à gerber. Mais là, en plus, j'ai droit à un cadeau ! C'est comme une pochette surprise ! C'est un plateau surprise, bien que le repas, une fois de plus, ne soit pas surprenant. Mais y'a un livre en plus. Je me dis que c'est cool ça, et que je vais pouvoir m'occuper en attendant. J'aurais du me douter que ça cachait quelque chose. Je retourne l'ouvrage pour lire le résumé, mais y'en a pas. Alors je le retourne à nouveau, puis lis le titre.

RÈGLEMENT INTÉRIEUR


L'arnaque totale. Le summum du foutage de gueule. Je serre aussi fort que possible ce chiffon, puis le jette puissamment contre la porte.

Tu peux t'le caler où j'pense ton règlement ! Sale gland !

Normalement, après ça, il a compris que je ne l'ai pas lu, et que je n'en ai nullement l'intention. Je grogne comme lui, mais en plus fort. Puis m'approche de la porte pour gueuler encore plus à travers la petite lucarne.

T'as entendu ! Rien à foutre de ton règ...

J'arrête net, puis rigole.

Hahaha ! Hey ho !!

J'appelle le gamin, qui se fait encore trainer à travers tout l'établissement. On ne l'a pas encore tué d'après ce que je vois. Il a même une mine joyeuse.

HAHA ! Yo ! J'crois que j'fais qu'passer héhé, j'ai pas l'droit de m'arrêter !

Ouais je vois ça ! Bah à bientôt quand j'sortirai !!

Wé t'en fais pas on s'reverra ! À bientôt ! ...

Au plus il s'éloigne accompagné de ses gardes, au moins je comprends ce qu'il dit. Seulement, le "Wé t'en fais", ça me rassure ! Surtout qu'il a du mettre un "pas" après. C'est cool de le savoir encore en vie ! Et c'est cool encore plus de savoir que je vais le revoir après toute cette merde !
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MessageSujet: Re: Keats-School   Keats-School Icon_minitimeJeu 21 Aoû - 13:38

Je me fais trimballer de partout. Un p'tit tour par ci, un p'tit tour par là. À force ça fait plein de tours et ça commence à gaver sérieusement. Alors j'ai beau gueuler, ils s'en foutent, et je me dis que c'est sans doute parce que je suis tombé dans un établissement spécialisé pour les sourds. Alors on me traine toujours, heureusement, pour m'égayer un peu le voyage, je passe devant le cellule de mon amie complice de rébellion. Elle a l'air de bien s'en sortir quand même, elle est toute joyeuse et tout, avec sûrement des traitements de faveur parce que c'est une fille. Mais moi nan, comme je suis un garçon, pas de quartiers ! Vas-y que j't'amène là, puis ici, et jamais on s'arrête. En plus je commence à avoir soif, l'air de rien, ça donne envie de boire de pas boire pendant un long moment. Et surtout d'user sa salive pour insulter les vieux. Alors on en passe des couloirs et des couloirs, sans jamais s'arrêter. Jusqu'à l'instant où ils ralentissent, je me dis qu'enfin, je vais avoir droit à un goûter en guise d'excuses. J'attends qu'on me dépose au sol. Mais rien du tout ! On me lache comme un sac de patates sur le par terre, je ramasse mon cul, et ils trouvent rien de mieux pour me faire rentrer dans la pièce que de me pousser.

Là je comprends que c'est parce que si j'avais su ce qui m'attendait, j'allais pas rentrer en fait.

Mais au premier coup d'œil, j'ai vu ce qui m'attend pas déjà. À savoir de l'eau et des gâteaux. Par contre, ça manque pas de bancs alignés devant des tables. Des tables moches, toutes marron comme les bancs. Et au fond, un carré vert foncé, encore plus moche, en guise de décoration de la salle. Et devant un bureau marron moche, et juste à côté, plantée là, une statue affreuse. Pire que le moche réuni de tous les autres éléments. Après avoir fais l'état des lieux, je me demande ce que je fais là, logique. Puis en regardant bien à nouveau les tables une par une, je vois posée sur l'une d'elle une plume ! Dans un encrier, et une feuille blanche en dessous du pot. Ça y'est, c'est le moment d'avertir les gens de l'extérieur sur ma détention. Je m'empresse donc de choper la plume et d'la secouer pour faire gicler le surplus d'encre sur le mur d'à côté, j'attrape le bout de papier et commence à gratter.

Maman, Papa,

Je dois vous prévenir d'urgence de l'endroit de ma détenti~~


Un cri. Ignoble. Tellement ignoble et sorti de nulle part que j'en gribouille par accident ma jolie lettre. Je me réfugie en despee sous la table, puis passe juste la tête pour savoir d'où ça vient. Et là, l'affreuse statue en mouvement, qui crie et qui crie encore et toujours plus fort, me menaçant d'un bout de bois avec des chiffres dessus. Trente ! Y'a trente petits traits ! Ce sont ses victimes, j'en suis sûr, et je ne veux pas être le trente et unième. Alors je rampe à toute allure pendant que l'autre me poursuit en tentant de m'attraper par le col, tout en continuant de gueuler des trucs incompréhensibles.


ONÉKRIPASANMONOTORIZASSION ! ÉTUVANÉTOAYÉSEMURRE !!

J'ai les méga boules, jamais personne ne s'est autant excité dans mes tympans. Alors j'essaie tant bien que mal de me relever et tente par tous les moyens de semer la statue folle à travers le labyrinthe de tables. Mais ça sert à rien, parce que de toute façon je peux pas sortir de la pièce. Plus qu'une seule solution : La Confrontation. Alors je m'arme d'une chaise, et prends un ton méga violent.

T'approches pas !! Si tu t'ramènes j't'éclate la face ! Pigé ??

Ça n'a pas l'air de lui faire beaucoup d'effet, mais ça la fait s'arrêter direct. J'impressionne faut dire. Alors je me calme aussi, parce que j'suis méga tendu pour le coup.

Pose cette chaise.

Bizarrement, là, je viens de comprendre. Elle parle correctement quand elle veut en fait, c'est une feinte, c'est certain, alors je me méfie.

Jette ton arme !!

Mmmmh ? Ça ? Haha. HAHAHAHA ! Ce n'est pas une arme ! C'est une règle ! Petit insolent ! Et je vais t'apprendre à t'en servir et te taper sur les doigts avec si tu continues de faire l'âne !

Hein ??

Là je suis perdu. Des règles, des doigts, des ânes. Tout ça va bien trop vite. Elle ruse. Mais je ne me laisserai pas faire, c'est décidé ! Qu'elle continue et c'est elle qui va apprendre ! Apprendre à me connaître !!

Cesse donc tes bêtises et assieds toi, nous allons attendre tes petits camarades.
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Invicta

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MessageSujet: Re: Keats-School   Keats-School Icon_minitimeDim 24 Aoû - 16:00

Hu ? C'est quoi ça encore ??

J'entends une sonnerie, une cloche !! Nan nan, pas le garde, mais bien une cloche, une vraie de vraie, mais pas comme dans les églises, celle ci sonne bien plus vite ! Je me dis que y'a la guerre, que c'est la fin du monde, et que voilà, on va tous crever ici comme des nases. Ça se confirme quand je vois tout le monde courir, et plus particulièrement les enfants. Alors je me mets à taper comme une folle à la porte, pour qu'on m'ouvre, et que je puisse moi aussi avoir une chance de me barrer avant d'y passer. Et à force d'insistance, ou peut-être à force d'autre chose, j'sais pas, mon geôlier attrape ses clefs et me libère, le truc, c'est que je pensais que j'allais m'enfuir à toute allure, mais nan, il me chope par le col et m'entraine je ne sais encore où. Il veut peut-être pas crever seul, mais bon, moi j'm'en tape de lui. Alors, logiquement, je me débats, mais c'est sans espoir, pour le moment il est bien plus fort que moi. Un jour viendra où j'aurai ma revanche. Enfin si on meurt pas dans quelques minutes.

On arrive devant une porte encore close, où y'a une grosse inscription "12F" gravé dessus, et à cet instant la sonnerie cesse de retentir. On est sauvé !! L'Enfer attendra avant de me voir débarquer haha ! Mais en fait nan, parce que l'autre ouvre la porte et me somme d'entrer. Alors je fais un pas, puis deux, puis observe. Des enfants, plein, trop ! Alignés comme des bêtes devant leur mangeoire, mais en fait, ce sont des tables, je m'en suis aperçue quand j'ai du à mon tour aller me mettre dans le rang. L'angoisse, y'a pas un bruit, tout le monde se tient bien droit et ose à peine respirer. Y'a qu'une vieille peau au fond de la salle qui fait les cent pas, un bout de craie à la main. Je me demande si c'est elle qui liste les noms de ceux qui partent voir Satan. Je demande, au cas où.

Hé ! Psssst ! C'est qui la vieille là bas ?

J'attends ma réponse. Il a pas l'air pressé, il a même l'air fatigué, il s'étire un bras là.

MADAME !! La fille là elle parle !

J'ouvre grand les yeux, étonnée. Je serre fort le poing, prête.

Hé mais vas-y ta gueule toi !

Et elle dit des gros mots aussi !!

Ni une ni deux, j'enclenche le mode saccage. Et bah du coup, je lui saccage la gueule en lui enfonçant au mieux son nez dans le visage. En plus, il s'écrase par terre, alors double attaque ! Bien fait pour cette balance. Trop fou lui. Mais c'est apparemment pas autorisé de taper les cons, alors direct y'a la vieille qui hurle des trucs qu'on comprend pas, et derrière moi, par la porte d'entrée, s'amènent deux gros types, encore plus impressionnants que mon garde de prison. Du coup, je flippe un peu, parce que eux, je peux pas leur défoncer la face, trop dur. Je m'agrippe au dossier de ma chaise avant qu'ils ne m'embarquent. Moi et ma chaise. Puis c'est reparti, mais cette fois on me dit que je vais rencontrer le directeur. Ha nan mince, pas le directeur. Le Directeur ! C'est même écrit sur sa porte de bureau. Je me demande si la vieille de tout à l'heure s'appelle 12F. Enfin bon, c'est pas le moment des questions débiles, va falloir que je gère maintenant.

Bonjour jeune fille.

Yo.

On dit "Bonjour monsieur le Directeur".

Okay.

... Bien.

Comme tu dis wé.

Il a pas l'air heureux vu comment il fronce ses sourcils. En plus il se lève, genre.

À peine arrivée que vous commencez déjà à instaurer votre climat de rébellion. Et je ne vais rien vous apprendre en vous disant que ce n'est pas pour cela, bien au contraire, que vous êtes ici.

L'autre hé.

T'as raison ouais.

Rmmmmmh. Ramenez la en classe.

C'était super instructif cet entretien. Alors comme il pense sûrement comme moi que c'est totalement inutile, je retourne, bien serrée entre deux gros types, en classe avec les autres, et surtout à côté de celui qui dorénavant devra bien la fermer s'il veut garder son nez en bon état plus de deux minutes. Et la vielle m'a déjà repérée maintenant, plus moyen de faire n'importe quoi sinon elle siffle pour que les gardes se pointent. Je vais devoir me méfier, et être sage. Être sage. Je sais même pas ce que ça veut dire, et comment on fait. Faut que je me démerde pour pas être toute seule sinon je vais me faire chier grave. Faut que je trouve un moyen d'être avec le gamin, au moins, quitte à se faire jeter, on le sera à deux !! Et ça c'est mieux !!
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MessageSujet: Re: Keats-School   Keats-School Icon_minitimeLun 25 Aoû - 11:53

Ça fait plusieurs minutes que la clochette a cessé de sonner. Et on est tous là comme des morts, à attendre. Personnellement, je sais même pas ce qu'on attend. On a des feuilles blanches, une plume et de l'encre à disposition, et on attend. Le mec à côté de moi a l'air tout motivé, alors que celui de devant a l'air tout endormi. J'sais pas trop si on a le droit de faire c'qu'on veut, mais ça a l'air bien parti pour. Et donc, bah je décide de copier l'autre de devant, et je ferme les yeux, en attendant.

Mais que nenni.


Ouvrez vos livres et attrapez vos plumes.

Ouais, j'attrape ma plume, mais mes cahiers, ils sont encore en petits bouts dans ma piaule. Discretos, je pique celui dans le sac de mon voisin, trop concentré à regarder les filles derrière lui pour leur dire des trucs nases. Je le pose devant moi et prends un air de rien, innocent, puis attrape ma plume précédemment trempée dans l'encrier. Et c'est parti. Je commence à écrire mon prénom, mon âge, et toutes les informations pas nécessaires qu'on nous demande. Mais c'est pas drôle, alors j'innove.

Nom : (J'le sais pas, et c'est pas des blagues)
Prénom : Keats
Âge : 17 ans
Nombre de frères et sœurs : 2
Profession des parents : Ventilateur et astronaute
Adresse : Le Repaire
Établissement précédent : Le Repaire
Professeur Principal de l'année dernière : Krocker
Ce que tu veux faire quand tu seras grand : Krocker²

J'espère que j'ai pas mis trop de conneries pour la première interro', ça le fait pas. Une fois que j'ai fini de remplir le questionnaire, j'attends. Je crois que c'est ce qu'on fait la plupart du temps ça, attendre.

Vous avez terminé ? Je passe dans les rangs pour ramasser.

Ouais ouais, fais donc, pour pas changer, j'attends. Et là, elle passe et ramasse les feuilles, en lit quelques unes en rigolant, puis se dirige vers son bureau. Là, tout de suite, je me doute pas qu'elle prépare un sacré coup de traitre.

Maintenant, chacun votre tour, vous allez vous présenter à la classe. Nous allons commencer par le fond de la classe.

Et ouais, ça vaut pas le coup de toujours se foutre au fond pour esquiver. Mais y'en a deux ou trois avant moi, c'est cool. Alors ils passent, y'a un Jido, une Morgane et un Nwaron. À côté de ça, j'peux passer sans honte j'crois. Je pousse ma chaise et go vers le bureau, parce qu'on fait ça au tableau, l'affichage...

Yo les glands ! J'm'appelle Keats ! Et j'suis

Je vole une craie à la vieille et trace un gros RATS bien au milieu du tableau vert foncé.

RATS, voilà, et j'ai la classe.

J'en vois qui s'marrent au fond de la classe, et leur adresse un joli majeur, très vite réprimandé par la vieille. Parce que c'est malpoli. Elle m'ordonne gentiment de retourner m'asseoir pour laisser la place au suivant. Je m'exécute et écoute attentivement celui qui passe, qui est l'un de ceux, comme par hasard, qui se foutaient de moi y'a pas deux minutes.

Bonjour, alors je m'appelle Ry

HAHA !! T'ES NASE !!

Et voilà, encore une fois engueulé, la prochaine fois, c'est la porte il parait. Et je vais pas laisser le plaisir à mes ravisseurs de me virer si facilement, quand je peux encore foutre la merde pendant un temps pour me venger !!
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Invicta

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MessageSujet: Re: Keats-School   Keats-School Icon_minitimeMer 17 Sep - 12:43

Huit fois sept ?

Cinquaaaaaaaante siiiiiiiiix !

Et ils sont heureux tous ces blaireaux... "'inquaaaaaante siiiiiiix gningningnin"... Que des cons de minots en train de se faire laver le cerveau. Qu'est-ce que je fous là sérieux ?? Franchement je m'ennuie à mort ! Et que même j'suis sûre, la mort c'est mieux ! Enfin j'espère, je veux pas qu'en mourant, je me retrouve encore dans une classe. Ou alors je suis déjà morte, et là, c'est l'Enfer ! Possible ! Mais l'autre gamin, il est pas relou, donc on est pas en Enfer, sinon il serait comme les autres. Il me faut une excuse pour aller le chercher, même si je sais pas dans quelle cellule collective il est. Et là, me vient l'idée absolue, parfaite, ingrillable.

Hey M'dame ? J'peux aller pisser un coup ??

Je me lève de ma chaise et entame une simulation digne des plus grands acteurs théâtraux. Je joins mes genoux, pose mes mains en dessous de la ceinture et sautille rapidement.

Viiiiiiite s'te plait... !

Mmmmmmh. Fais vite, ne traine pas dans les couloirs.

Ouais okay !

Je garde ma position courbée jusqu'à la porte, l'ouvre puis sors avant de la refermer. Et bien évidemment, de marcher normalement à nouveau. Trop facile la feinte... Ou alors trop idiote la vieille. Reste plus qu'à me taper au moins... cinq gillions de kilomètres quoi ! C'est pas simple, en plus y'a d'autres élèves qui trainent, et des surveillants de prison aussi, avec des matraques et des épées en fer ! La loi d'la jungle ici ! Mais sans la jungle. J'vais commencer par chercher un panneau, ou un guide. Un guide ! Ouais voilà ! Pour qu'il me dise cash c'que je cherche et que je galère pas !! J'me rends donc à l'accueil, pour faire mine de trouver les chiottes, puis tombe sur un gros boutonneux, mais aaaaffreux le type... Il me demande gentiment ce que je désire, tout en postillonnant un peu partout autour de sa bouche.

Je cale ma main devant ma figure, pour protection.

Où sont les chiottes ? Et un gamin aussi, petit, rigolo, vulgaire, qui est allé en prison avant de rentrer en classe ? T'as des registres ??

Je le vois qui recherche dans des papiers.

Alors... Les toilettes sont dans cette direction, par là.

Avec son gros doigt boudiné, il indique une porte non loin avec écrit "TOILETTES" en gros dessus. Au moins il est pas bigleux. Ensuite...

Il y a eu deux élèves en retenue avant la rentrée. Une certaine Invicta et un certain Keats. Tu cherches un garçon c'est ça ?

J'fais des yeux innocents comme j'peux.

Bah wé ! Parce que j'm'en fous d'la fille, en plus j'la connais pas... et j'sais pas qui c'est... et voilà... héhé quoi...

Bien. Alors il est là bas, dans cette salle.

Yeah ! T'assures ! Ciao !

Je me dépêche, avant qu'il compr... En fait vu sa tête, pas besoin de me dépêcher. Je me mets face à la porte concernée et pose l'oreille pour écouter. HAHA les nuls. Ils ont les mêmes leçons que nous.

Je recule de trois pas, prends un grand élan et fonce épaule première vers la porte.

YAAAAHAAAAAAAA !

- poc - fit le bruit de l'impact.

Entrez !

Entends-je derrière la porte.

...

J'ouvre lentement, me frottant l'épaule.

KEATS ! Ramène toi ! On s'barre de là !!
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